Historique du site

Le quartier de Pointe Saint-Charles

La vitalité industrielle du quartier de Pointe-Saint-Charles dépérit à la suite, notamment,
de la crise économique des années 1930, de l’ouverture de la voie maritime du fleuve
Saint-Laurent (1959), de l’inauguration de l’autoroute Bonaventure (1967), et de la
fermeture du canal de Lachine (1970). Les répercussions socio-économiques comme les
pertes d’emplois, l’appauvrissement de la population et l’exode de résidents et de
plusieurs industries sont considérables pour le quartier. À titre comparatif, en 1931, la

population de Pointe-Saint-Charles est de 30 000 habitants, alors qu’en 1991, elle est de

13 000 habitants. De 1967 à 1988, on dénombre 16 000 pertes emplois dans les entreprises de cinquante employés et plus à Pointe-Saint-Charles.
Malgré qu’il soit l’un des quartiers les plus dépourvus économiquement à Montréal, Pointe-Saint-Charles est l’un des plus riches pour ce qui est de la vie communautaire et
de la cohésion sociale des citoyens. Historiquement, les résidents du quartier se sont
toujours donné les outils pour avancer collectivement et contribuer au développement de

leur milieu de vie. Leurs luttes sociales et politiques ont valu à Pointe-Saint-Charles le surnom de village irréductible.

Le quartier s’enrichie également de la diversité des communautés culturelles. Notons que Pointe-Saint-Charles arrive au premier rang parmi les quartiers de l’arrondissement du Sud-Ouest en matière de création d’emplois (38 %, 278 emplois) dans les entreprises d’économie sociale (exemples des secteurs d’activités :services à la petite enfance, assistance sociale – réinsertion professionnelle, développement local – logement, culture – récréotourisme – loisirs, environnement –recyclage – développement durable, etc.). Celles-ci ont pour but de répondre aux besoins prioritaires de la population du quartier qui ne seraient pas comblés autrement. Non seulement elles diversifient l’économie de Pointe-Saint-Charles, mais elles représentent un excellent baromètre de la force, du dynamisme et de l’affirmation du quartier.

Source : Ville de Montréal

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La rue Wellington

Ouverte dès le XVIIe siècle, la rue Wellington est alors un chemin reliant Ville-Marie à Lachine. On l’appelle chemin des Argoulets, surnom donné aux premiers occupants rives de la rivière. Il porte aussi le nom de chemin de la rivière Saint-Pierre, car il mène au cours d’eau du même nom et est longtemps connu sous le nom de chemin de Lachine en bas, puisqu’il mène à Lachine en suivant le fleuve. En 1817, les juges de paix, qui gèrent la ville, nomment cette voie en l’honneur d’Arthur Wellesley duc de Wellington (1769-1852), général anglais ayant vaincu Napoléon en 1815.

La rue Wellington suit un axe est-ouest, de la rue McGill jusqu’à sa jonction avec le boulevard LaSalle, à proximité du fleuve. Une section plus récente apparaît, à la fin du XIXe siècle, dans le Village de Verdun. La voie traverse les arrondissements de
Ville-Marie, du Sud-Ouest et de Verdun. Elle peut être présentée en deux segments.

Source : Ville de Montréal

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